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4 conseils à appliquer avant de se lancer dans le e-commerce

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Avant de lancer sa boutique en ligne, il est recommandé de se préparer pour éviter les petites erreurs qui coûteront cher à votre business sur le long terme. Tendance en augmentation, le e-commerce s’ouvre à tout le monde. Que vous soyez une grosse structure gérant des milliers de produits ou bien une petite entreprise spécialisée sur une niche, il vous faudra vous démarquer sur le marché.
Les consommateurs utilisent désormais leur smartphone pour passer des commandes ou suivre leurs colis. Cela oblige les boutiques à mettre en place des stratégies d’optimisation de l’expérience utilisateur. Certaines étapes majeures sont à respecter lors de la création de son site e-commerce pour réussir un bon démarrage sur le marché ciblé. Afin de bien débuter, nous vous proposons quelques conseils essentiels au bon fonctionnement de votre activité sur internet.

1 er conseil : le choix du statut juridique

L’accès à internet grandissant dans le monde, nous sommes de plus en plus à vouloir y faire notre nid. Plus ou moins simple, la création d’un site internet professionnel requiert un investissement humain, financier et matériel.

Vous ne savez pas pour quelle structure opter ? Quelle forme de société ? Prendre cette décision n’est pas aussi compliqué qu’il n’y parait. Le tout est de bien être informé.

Plusieurs options s’offrent à vous concernant le statut juridique :

  • La première option c’est la création d’une entreprise individuelle qui peut être aussi une EIRL ou une Micro-entreprise si vous allez générer un petit chiffre d’affaires.
  • La deuxième option c’est la possibilité de faire une SARL ou une SAS. Si vous entreprenez seul, la société prendra la forme d’une EURL, idéal pour les TPE-PME.
  • La troisième option c’est la création d’une SAS ou SASU si vous avez un besoin d’investissement et de croissance en perspective.

Pour résumer, il vous faut tenir compte de vos objectifs futurs de croissance ainsi que de l’argent dont vous disposez pour la création et le lancement de l’activité.

Le statut d’entreprise individuelle (EI)

L’entreprise individuelle (EI) ou entreprise en nom propre, représente la forme d’activité non salariée la plus couramment utilisée. Il s’agit du statut le plus simple pour se mettre à son propre compte après le stade d’auto-entrepreneur. Les formalités de création de ce type d’entreprise sont réduites au minimum. Le régime fiscal est plus souple par rapport à celui d’une EURL ou d’une SASU.

Comme votre personnalité est confondue avec celle de l’entreprise, vous êtes libre dans les actions que vous souhaitez réaliser. Il convient de spécifier que juridiquement, votre patrimoine privé et professionnel représente une même entité. De ce fait, en cas de défaillance de l’EI, vos biens personnels pourraient être engagés pour rembourser les créances, même si vos activités professionnelles sont séparées de vos activités civiles sur le plan fiscal et comptable. Une déclaration d’insaisissabilité effectuée auprès d’un notaire vous permet toutefois de mettre votre résidence principale à l’abri en cas d’aléa.

2 ème conseil : Déclarer vos fichiers à la CNIL

Une fois votre structure créée, vous aurez besoin de déclarer vos fichiers à la CNIL pour pouvoir exercer votre activité de e-commerçant. Il existe deux types de déclaration.

La déclaration simplifiée

Les sites de e-commerce relèvent en général de la norme simplifiée n°48 relative aux fichiers de clients et de prospects. Elle s’applique aux traitements permettant les opérations relatives à la gestion des clients (contrats, commandes, livraisons, factures, comptes clients et comptes fidélité), à la prospection (constitution et gestion d’un fichier de prospects), à la cession, la location ou l’échange du fichier clients et de prospects, à l’élaboration de statistiques commerciales et à l’envoi de sollicitations.

Les données enregistrées doivent être relatives à l’identité du client, aux moyens de paiement utilisés, à sa situation familiale, économique et financière, à la relation commerciale et aux règlements des factures.

La déclaration normale

Vous devez effectuer une déclaration normale si vous collectez des données :

  • utilisées dans le recrutement (base de données de CV ou de candidats),
  • permettant un contrôle de l’activité des salariés (vidéosurveillance, surveillance des connexions internet ou de la messagerie électronique poste par poste, localisation),
  • comportant un transfert de données vers un pays hors Union européenne (UE)..

Certains sites internet doivent demander une autorisation dans le cas où ils collectent :

  • des données génétiques et biométriques (par exemple, utilisation du contour de la main pour accéder à des locaux sécurisés) ;
  • des données sur les origines raciales ou ethniques, opinions politiques, religieuses, appartenance syndicale, santé, vie sexuelle ;
  • des infractions ou condamnations ;
  • le numéro de Sécurité sociale ;
  • des appréciations sur des difficultés sociales ;
  • des croisements susceptibles d’exclure les personnes du bénéfice d’un droit.

3 ème conseil : Rédiger les conditions générales de vente

Les conditions générales de vente doivent être accessibles sur votre site par l’internaute. Elles doivent comprendre les conditions de paiement, les conditions de livraison, le délai de rétractation, le lieu du tribunal en cas de procès et le délai de préavis pour arrêter le contrat.

Avoir des conditions générales de vente n’est pas une obligation légale mais elles apportent les avantages suivants :

  • À travers les CGV le vendeur sécurise le cadre juridique de la vente.
  • Le vendeur définit les règles de la vente.

Vous ne devez pas négliger vos CGV, car comme tous les documents juridiques, ce seront ces documents qui vous permettront de vous défendre en cas de litige. Un e-commerçant ne prend généralement conscience de l’intérêt de ses CGV (et/ou CGU) que lors de son premier litige avec un client mécontent. Dès lors, tout ce qui n’aura pas été écrit ou qui aura été oublié dans les CGV va se révéler une véritable épine dans le pied, car l’e-commerçant n’aura aucun moyen de se défendre…

4 ème conseil : Organiser votre stratégie marketing

Dès le départ, vous devez trouver l’axe de communication adapté à votre activité. Selon votre cible et les produits vendus, vous devez réfléchir à une ligne éditoriale qui intègre des notions de référencement et un aspect commercial. La définition de votre stratégie éditoriale passe tout d’abord par l’analyse des mots-clés utilisés par vos consommateurs.

Tout d’abord définissez correctement votre niche. C’est à dire le type de produit que vous voulez vendre sur votre site e-commerce. Ensuite, étudiez la concurrence. Tout d’abord en fonction des mots clés en lien avec votre produit. Quand vous avez défini les termes sur lesquels vous souhaitez positionner votre boutique, vous devez rédiger les pages et les fiches produits de votre e-commerce. Pensez à intégrer les mots-clés aux endroits stratégiques comme le titre, les sous-titres, les images, etc.

Le petit +: Etre accompagné par un expert comptable

Selon la performance de votre boutique en ligne vous allez cumuler des ventes et devoirs gérer en même temps votre entreprise et tous les aspects financiers et juridiques qui s’y imposent. Nous vous conseillons de déléguer votre comptabilité à un expert comptable pour vous concentrer sur votre optimisation marketing. De nombreuses personnes se sont lancées dans le e-commerce en intégrant la gestion financière de leur entreprise au même niveau que la gestion de leur boutique. Bilan : le temps passé à se renseigner et à s’occuper des aspects juridiques leur en a fait perdre beaucoup en terme de performance.

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