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Chouette copro : LA start-up qui révolutionne la gestion des copropriétés 

ChouetteCopro interview Amarris Contact

Ah les échanges (crispés) sans fin au sujet de l’entretien des parties communes… le sujet est délicat et divise très vite alors que le travail des syndics est souvent aussi exemplaire qu’invisible… L’application co-conçue par notre client Philippe Joubert offre un mode de communication simple et immédiat entre tous les acteurs de l’immeuble. Le concept séduit et permet d’apaiser les relations. Nous avons eu la chance de suivre ce client depuis sa création et d’accompagner son développement au fil des années. Après 7 ans d’activité, un démarrage en fanfare avec prix et levée de fonds, les phases de doutes et les ajustements de business model via la méthode itérative, la rentabilité est atteinte. Il y a quelques semaines, Philippe Joubert a bien voulu se prêter au jeu des questions-réponses en face camera et revenir sur 7 ans de passion entrepreneuriale. Des conseils inspirants pour tous les dirigeants d’entreprise.

Repenser la communication au sein des copropriétés, le pari fou de Chouette copro

Chouette Copro : plateforme digitale SaaS qui simplifie l’entretien des parties communes dans un immeuble. L’application connecte près de 10 000 immeubles et près de 250 agences immobilières en France métropolitaine, DOM-TOM et également en Belgique. L’entreprise est cliente du cabinet d’expertise comptable Amarris Paris depuis sa création. 

Parcours d’entrepreneur : l’essentiel en 4 questions

Chouette Copro propose un changement d’usage sur un marché réglementé, il a fallu trouver le bon business model. Pouvez-vous revenir sur les étapes de ce développement ?  

Nous avons vraiment vécu les trajectoires de start-up innovantes de manière absolument classique : l’euphorie du début, la réception de prix, une première levée de fonds, nos premiers clients et puis, rapidement, la traversée du désert aussi. Il fallait trouver notre marché. Nous avons bien mis un an pour y parvenir. Nous avons réalisé deux pivots et changé notre stratégie d’approche du marché. Et à un moment donné, ça a pris. On a renforcé l’équipe et à l’issue des différentes levées de fonds, nous avons pu accélérer la croissance. Et cela signifiait encore une nouvelle phase de développement, celle de la maturité : processer et structurer la boîte.

Et finalement presque 8 ans après les débuts, nous y sommes, l’activité est rentable. Et on le doit aussi au travail d’accompagnement mené par notre cabinet Amarris.

Quelles sont pour vous les clés de succès d’un tel projet ?

Ce sont vraiment les ressorts de l’entrepreneur : passion, persévérance et aussi résilience. Parce qu’au départ, on a évidemment la foi, des convictions qui sont nécessairement très fortes. Mais il faut savoir préserver cette étincelle, et comme un jardin, ça se cultive.

Il y a une logique, un peu d’obsession aussi. Obsession sur le produit, obsession d’apporter la meilleure expérience client. C’est lié à la passion d’entreprendre bien sûr, pour moi le goût de l’innovation et l’envie de changer les choses. Mais c’est une attitude qui nous permet aussi d’être constamment orientés sur le produit.

Si je devais qualifier Amarris en trois mots, je dirais accompagnement, confiance et sourire.

Philippe Joubert, founder & CEO Chouette Copro

Vous indiquez qu’Amarris a en quelque sorte participé au développement de l’entreprise ?

Le cabinet Amarris Contact Paris nous accompagne depuis la création de la boîte en fait. Donc depuis sept ans et demi. La confiance évidemment ce n’est pas quelque chose qui s’instaure tout de suite, ça se bâtit progressivement. Et puis, en réalité, quand on est entrepreneur, qui plus est dans une start-up, tout va très, très vite. Donc, c’est important de choisir les bonnes personnes pour vous faire gagner du temps. 

Il y a eu le premier bilan comptable. Puis l’arrivée des premiers salariés. Et là, j’avais clairement sous-estimé le temps et les difficultés associées. Au départ nous avions un autre prestataire sur la paie. Nous étions en pleine période Covid et on a eu des gros problèmes de suivi administratif et finalement c’est le cabinet Amaris a repris cette gestion du social et je dois dire que ça nous a vraiment sauvé la vie à ce moment-là !

Ça a été un moment clé pour vous dans le développement de Chouette Copro ?

Oui, en fait cela a permis de renforcer les liens de confiance qu’on avait au-delà de la comptabilité. Et les choses sont fiables, il n’y a pas de mauvaises surprises et finalement, ça, ça n’a pas de prix. Pour moi, c’est le prix de la tranquillité. Je sais que je peux me concentrer sur ce qui importe : mon business et ma croissance.

Vous avez un projet entrepreneurial ?

La méthode itérative : réduire les risques pour travailler plus efficacement

Prédire les comportements des utilisateurs d’un service, des consommateurs potentiels d’un nouveau produit reste très exigeant. De nombreux facteurs d’analyse sont en perpétuelle évolution et rendent les marchés très incertains. Même avec la plus grande implication, une étude de marché peut passer à côté de son objectif.
Sans compter que dès lors que vous inventez un nouveau concept, une nouvelle approche de services, c’est la grande inconnue. Vous avancez en terrain à conquérir.

Ce pourquoi de nombreuses entreprises recourt à cette méthode « itérative » (ou test & learn, soit tester/apprendre/corriger) évoquée par notre client au sujet du déploiement de Chouette Copro et la conception progressive de son business model. Une méthode assez simple et surtout ancienne, le « test-and-learn » permettant de tester une ou plusieurs hypothèses et d’ajuster successivement l’idée initiale jusqu’à trouver la solution performante et rentable.

La méthode itérative, à grande ou petite échelle, pour mesurer :

  • Des données comportementales : volume d’acheteurs sur un marché, nombre de produits vendus, de visites sur un site web… des données statistiques fiables qui permettent de mettre en avant immédiatement des gains possibles.
  • Des données perceptuelles : comportements sur un site web, ressentis sur une nouvelle offre, satisfactions… autant de données d’ordre plus qualitatif qui entrent directement en ligne de compte dans vos expérimentations.
  • Dans tous les domaines de l’entreprise :
    Si l’application de la méthode est redoutable pour la conception et mise en place de site web, nouveaux produits… elle est également pertinente dans l’optimisation de tous les services de l’entreprise.
    Ainsi, une entreprise qui peine à recruter peut en adopter les principes pour tester différentes actions à petites échelles et à budget mesuré qu’elle pourra déployer à plus grande échelle une fois le test validé.
    Exemple : si la prime de recrutement instaurée au titre d’un recrutement ou sur un établissement permet de sourcer 15 % de profils en plus et/ou des candidatures à plus fort potentiel qu’à l’accoutumée, alors le principe est déployée pour l’ensemble des recrutements.
    À l’inverse, si la prime existait de longue date, sans pour autant permettre des gains d’efficacité pour l’équipe de direction et ressources humaines, elle peut être requestionnée et diminuée, ou simplement abandonnée.

Un mode de fonctionnement stratégique mais simple

Vous l’aurez compris ce fonctionnement n’a rien de nouveau mais apporte de véritables gains d’efficacité lorsqu’il est déployé avec méthode.

« C’est stratégique lorsqu’on innove et instaure des changements de comportements » précise Philippe Joubert.

« Au départ, nous avions un prototype. On l’a bétatesté, on a cherché à comprendre comment ça prenait en termes d’utilisation. Et puis l’un des immeubles test nous a demandé une facture pour devenir client, et on s’est dit que c’était un bon motif pour créer une boîte… Mais s’il y avait bien une douleur du client que nous pouvions travailler et questionner pour en faire un business, il a fallu l’approfondir, la travailler et notre processus d’itération est né comme ça. Parce qu’après le produit, il faut penser le modèle économique, le modèle financier, etc. »

3 conseils pour instaurer une telle méthode itérative dans votre entreprise

  1. Sensibilisez les acteurs de vos projets : la méthode « test-and-learn » peut paraître parfois incertaine de prime abord et donne parfois l’impression qu’on « navigue à vue ». Il convient donc d’informer chaque partie prenante de vos projets afin de justement les aider à adopter la posture la plus contributive à vos différentes phases d’expérimentations.
  2. Dotez-vous de moyens d’analyses efficaces :dès lors que vous lancez une expérimentation, bordez les étapes de tests et d’analyses de manière à maîtriser vos coûts et maximiser l’efficacité de chaque phase.
  3. Avec des cycles de test courts : l’objectif de la méthode est d’améliorer en continu votre produit /projet /service. Des phases d’expérimentation courtes permettent de minimiser les pertes en cas d’abandon de projet.

Et pour en savoir plus sur ChouetteCopro : Rendez-vous ici

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