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Pour Amarris, Achille Nebout revient sur la « folle » Solitaire du Figaro 2021

Achille Nebout sponsorisé par Amarris Groupe

Bonjour Achille, peux-tu te présenter en quelques minutes pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Achille Nebout, 31 ans, skipper professionnel, originaire de Montpellier. J’ai commencé la voile à 10 ans en Optimist, puis j’ai continué en dériveur double, 420, 470 jusqu’à intégrer l’équipe de France olympique en 470. Le tout en parallèle d’un cursus d’ingénieur à l’INSA Lyon. Je me suis lancé en course au large en 2019 sur le circuit Figaro et depuis, c’est réellement devenu mon métier et je suis maintenant installé à Lorient, en Bretagne.

La 52e édition, la Solitaire du Figaro a tenu toutes ses promesses, exigeante, périlleuse et intense, peux-tu nous raconter ton ressenti ? 

Effectivement, c’était vraiment une édition folle ! Ce fut l’année avec le plus de jours passés en mer. A l’arrivée, tous les marins l’on qualifié d’extrêmement dure. Elle était longue avec des conditions très changeantes et aléatoires. Physiquement, les deux premières étapes ont été disputées dans du vent très fort. Les deux dernières se sont jouées sur le mental car les conditions météorologiques ont été très compliquées. Mais ce fut aussi une édition magnifique à vivre sur l’eau et à terre. Je retiens le podium à l’étape 2 qui a été un grand moment dans ma carrière de marin et pleins de bons moments !

Il y a eu des moments vraiment très intenses sur cette course….

Oui, notamment au petit matin du dernier jour de cette deuxième étape, où je passe troisième au classement. On tire des bords le longs des falaises de la côte d’Albâtre, c’était très beau et j’arrive à garder ma place de 3ème jusqu’au bout alors que ce n’était pas facile. C’était un moment fort. Je pense aussi au moment où j’ai cassé mon bout de foil sur cette même étape et où j’ai cru que la Solitaire du Figaro allait s’arrêter là pour moi. C’était en pleine nuit, dans du vent fort et j’ai réussi à réparer ça plutôt bien. J’ai sauvé ma course, c’était la première fois que j’avais une réparation aussi compliquée à faire en mer et d’avoir réussi à surmonter cet obstacle à été un bon moment. Ça m’a motivé à fond pour la suite de l’étape et j’ai bien récompensé derrière ! 

Le Groupe Amarris soutient Achille Nebout dans ses courses à la voile (en virtuel ET au large) depuis 2020.

On t’a découvert encore plus déterminé et  plus « mental » que sur les présentes compétitions, qu’aimerais tu encore plus travailler pour la suite ?

J’ai commencé un travail spécifique sur cet aspect cette année. Ça m’a beaucoup servi et je pense qu’il faut que j’approfondisse. Sur une course en solitaire, point de vue mental, on va dans des retranchements vraiment profonds. Cela suppose un travail de fond pour s’appuyer sur des ressources vraiment ancrées. J’ai aussi envie de continuer à progresser sur l’aspect météo et la vitesse du bateau.

Et maintenant ? Quel est le nouveau challenge ?

Pas de repos tout de suite ! Le mois prochain, le 7 novembre je prends le départ de la Transat Jacques Vabre. Je serai le co-skipper de Luke Berry, en Class40. Ce sera ma deuxième participation à cette course très réputée et je suis très heureux de la refaire. Les bateaux ne sont pas monotypes, notre Class40 ne sera pas le plus récent mais il a de bonnes armes pour tenter un beau résultat. Donc, retour aux entraînements dès la semaine prochaine pour être d’attaque au Havre le mois prochain.

Allez, si tu devais faire un vœu au génie de la lampe, que serait-il ?

Eh bien… ce serait peut-être de participer au mythique Vendée Globe sous les couleurs d’Amarris ! (et en réel cette fois-ci) 😜

Un mot de la fin 😊 ?

Merci à tous les collaborateurs d’Amarris qui m’ont suivi et soutenu cette année. Toutes les navigations à Lorient avec vous ont été de supers moments et il y en aura d’autres. C’est une très belle histoire que nous écrivons depuis quelques mois. J’en suis ravi et j’espère qu’elle va continuer longtemps ! 

Voir aussi :

Le Groupe Amarris soutient Achille Nebout au large, après un 1er sponsoring virtuel

Notre service presse : 

Régis Rain, directeur marketing Amarris Groupe
marketing@amarris.fr

06 49 58 46 85

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